L’escrime


Notre devise est : « Honneur aux armes, respect au Maître »

Respect et maîtrise de soi sont les maîtres mots de l’escrime. Sport de combat, il n’est en aucun cas basé sur la force. L’escrime est une discipline complète qui demande de la vitesse, de la précision et des réflexes. Sport individuel mais impossible sans partenaire, il se pratique aussi en équipe

L’Escrime est le premier sport olympique Français , avec 117 médailles olympiques au compteur… Laura Flessel-Colovic, Brice Guyart, Eric Srecki, Christian d’Oriola sont les escrimeurs les plus titrés et les plus connus des sportifs français.

Un seul but : toucher sans être touché

Tout en restant sur la piste, les escrimeurs doivent toucher la partie autorisée de leur adversaire, la surface valable, à l’aide de leur arme. Entre le « allez ! » et le « halte ! » de l’arbitre, ils réalisent des actions codifiées telles que l’attaque et la riposte pour toucher l’adversaire ou la parade pour se défendre. Ces enchaînements d’actions constituent ce que l’on nomme « phrase d’armes ».

Les 3 armes

En escrime, il existe trois armes différentes : le fleuret, l’épée et le sabre. Chacune de ces armes a sa propre histoire, règle et manière d’utilisation. Pour toutes les armes, un système électrique détecte les touches.

A Marly-le-Roi, seuls le fleuret et le sabre sont enseignés aux débutants. L’épée n’est pratiquée que dans certains cours thématiques ou en leçons individuelles sur demande.

L’épée, c’est l’arme de duel !  Impressionnante d’aspect elle ne comporte que peu de règles. Le premier qui touche marque un point et si les deux adversaires touchent en même temps, on dit qu’il y a « coup double » : il marquent chacun un point.

Le fleuret, c’est l’arme d’étude. Comme l’épée, les touches sont portées d’estoc (par la pointe seule). Le fleuret est une arme de convention et de priorité : contrairement à l’épée, il ne peut pas y avoir de coup double.

Le sabre, c’est aussi une arme de convention et de priorité. C’est l’arme la plus offensive, les échanges sont rapides et spectaculaires.

LE FLEURET

fleuretAu fleuret, le torse, le dos et les épaules forment la surface valable. Les bras, jambes et tête ne comptent pas. Le fleurettiste cherche à toucher son adversaire avec la pointe de son arme. Pour se défendre d’une attaque et éviter de prendre une touche, il peut parer le coup ou l’esquiver en battant en retraite par exemple. Au fleuret, la règle de convention donne la priorité à celui qui attaque. Cela favorise le jeu offensif et enrichit la phrase d’armes.

Le fleurettiste est un escrimeur qui se doit d’être précis et fin stratège pour atteindre une cible restreinte.

Les surfaces valables au fleuret

cible-fleuret

LE SABRE

sabreAu sabre, toute la partie du corps situé au dessus de la ceinture y compris la tête, forme la surface valable. Les mains et les jambes ne comptent pas. La zone valable, assez étendue, et les coups pouvant être portés avec le tranchant ou la pointe du sabre, les possibilités de touche de l’adversaire sont nombreuses. Comme au fleuret, la priorité donnée à l’attaque, rend le jeu offensif et rythmé.

Le sabreur est un escrimeur très explosif. Toutefois, il doit être capable de maîtriser ses impulsions pour éviter de proposer à son adversaire des cibles généreuses et faciles à atteindre.

Les surfaces valables au sabre

cible-sabre

Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger la plaquette institutionnelle de la FFE

POUR LES PARENTS

Votre enfant pratique l’escrime, il fait de la compétition. Comment l’accompagner, le soutenir ? Faut-il s’impliquer et jusqu’à quel point ?

Ces petits guides vous aideront à mieux vous positionner face à ses activités sportives.

Tous les renseignements sur le site de la Fédération : www.escrime-ffe.fr

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